30 mai 2010

Crevette qui danse !

Periclimenes Holthuisi & Lysmata Amboinensis

Juste une estimation d'échelle. La petite Holthuisi et ses 2 cm maxi face à l'Amboinensis qui doit friser les 7 cm (sans les graaaaandes antennes blanches qui font office d'enseigne de "lavage automatique")

[ARRIVÉE] Periclimenes Holthuisi

Pardon ?

Derrière ce nom barbare se cache une minuscule crevette (même gabarie que l'alpheus Randalli, 2 cm max). Pour facilité son repérage, elle est quasiment entièrement transparente ! Heureusement la petiote est sensée rejoindre les coraux mous pour entrer en symbiose avec l'un d'eux ! Comme les Lysmata
Amboinensis (nos grosses crevettes rouges et blanches) elle à une fonction de déparasiteuse. 

A l'arrivé dans notre bac, encore dans son sac


Ce matin dans un coin de l'aquarium

La chasse aux crabes

Je vais laisser Pj raconter ses "exploits".  En attendant, voici des photos et un petit gif moqueur.



19 mai 2010

Un nouveau venu : un poisson-chat !

Individu très rare en aquarium : Chouchenn !

11 mai 2010

Quand est-ce qu'on mange ?

... et surtout

Qu'est-ce qu'on mange ?

Tout le monde dans notre bac ne mange pas forcément la même chose avec le même appétit. Nous avons utilisé jusque là plusieurs petites choses :

Le déshydraté

Le grand classique : la paillette
Les mini-crevettes séchées
Les granulés


Le congelé
Les artémias* congelées




Le vivant
Les artémias* vivantes


* L’Artémie Artemia salina est un petit crustacé vivant dans les lacs salés, les lagunes et les marais salants. Artemia salina est couramment appelée par les anglophones sea-monkeys (singes de mer) en raison des mouvements qu'elle fait dans l'eau à l'aide de sa « queue ».
Lorsque les conditions de vie du milieu ne sont plus favorables, Artemia salina est capable de produire des cystes, qui ont la faculté de pouvoir après réhydratation donner naissance à une larve appelée nauplius (nauplii au pluriel), et ce parfois même des années après. La résistance des cystes aux changements de milieu, en état de cryptobiose, leur permet de survivre à des températures extrêmes (-190 C/ -310 F), et un petit pourcentage est capable de résister dans l'eau bouillante (105 C/ 221 F) pendant plus de deux heures. Cette étonnante propriété leur a valu un moment de popularité à la fin des années 1970 quand le magazine Pif Gadget en a offert un sachet à faire éclore sous le nom de Pifises. (Merci Wiki !)

Qui mange quoi ?

Les crevettes (Lysmata Amboinensis)
Elles semblent raffoler de tout ce qui se mange. En tout cas, tout ce qui est cité ci-dessus, plus quelques peaux mortes arrachées sur nos mimines.

Les Gobies (Stonogobiops nematodes)
Les gobies réagissent moins aux artémias qu'aux paillettes apparemment, peut-être une question d'odeur moins présente. Les boulettes et les crevettes séchées sont un peu grosse pour les gobies qui ont du mal à les garder dans leur bouche. Car comme leur nom l'indique, ils "gobent" tout !

Poissons Mandarins (Synchiropus splendidus)
Nous utilisons surtout les artémias congelées pour nourrir les Mandarins (poissons dragonnets). En effet ces derniers ne mangent pas de nourriture déshydratée. Leur principale source de nourriture se trouve dans la micro-faune du bac (les planaires notamment). Le problème c'est que ce stock n'est pas inépuisable, surtout s'ils s'acharnent trop dessus, d'autant que notre bac est encore un peu jeune. Le seul hic est qu'il faut réussir à les "convaincre" que les artémias congelées c'est bon pour eux...
Mme Mandarin s'est laissé convaincre au bout de quelques jours mais monsieur fait un peu le difficile. Il a d'ailleurs légèrement maigris. Pour le convaincre nous tentons de ruser avec une variante : l'artémia vivante !
L'idée étant de l'appâter avec du vivant et de progressivement le mélanger avec du congelé. Il picore mais semble plus intéressé par la vitre arrière du bac. Le poisson mandarin (surtout mâle) n'étant pas connu pour son génie, nous nous demandions même s'il n'était pas plus occupé à impressionner l'autre mandarin mâle de l'autre coté de la vitre (à savoir son reflet) plutôt que de manger. Allez savoir...

Comment ?

Le matériel
Là encore, le bricolage est de mise ! Pour donner à manger, nous nous aidons avec un petit instrument maison assez connu des aquariophiles : La pipette-à-rallonge-avec-tuyau-souple-et-un-tuyau-rigide.
il vous faut :
Une seringue 10ml
Un tuyau fin souple 20 cm
Un tuyau fin rigide de 50 cm
Du scotch épais

Et pouf pouf ça donne ça !


10 mai 2010

ENTRETIEN : Mission clochage

Le "clochage" consiste à nettoyer le sable afin d'enlever tout le dépôt qui s'y trouve qui est source de nitrate. Ce dépôt est composé des restes de nourriture non-mangées par les poissons/crevettes/bestiaux et de leurs déjections.

Il existe dans le commerce des "aspirateurs" ou des "cloches". Nous avons choisi la solution "récup".

Pour ce faire nous nous sommes muni :

- de 3 mètres de tuyau souple vert transparent (parce que le vert c'est joli et que transparent c'est utile pour la suite)
- d'une bouteille de St Yorre (le goulot est plus petit que celui d'autres bouteilles et colle parfaitement au diamètre du tuyau. Et en plus c'est super classe une cloche bleue)
- du scotch épais
- d'une paire de ciseaux

pouf pouf et ça donne ça :



Ensuite le principe est simple : on met la bouteille dans le fond du bac et l'autre bout du tuyau dans une bassine. On aspire dans le tuyau pour amorcer l'aspiration (c'est la qu'un tuyau transparent n'est pas du luxe pour ne pas goûter l'eau pas toute neuve) Et c'est partie ! Le sable se soulève et tourbillonne, libérant les déchets qui partent avec l'eau.



Simple efficace !
Opération à récidiver de temps en temps lors des changement d'eau

4 mai 2010

Piège à crabe 2 : Résultat

... Aucun crabe dans le piège...

2 mai 2010

Alpheus Randalli

Petite vidéo de la Randalli (Crevette pistolet) lors  de son arrivée dans le bac.

Piège à crabe.

Mission piège à crabe : les images parlent d'elles même*. J'en profite pour remettre une vue d'ensemble du bac.
*ou alors je suis une flemmarde...